Aromathérapie 

C’est une méthode qui tire profit des huiles essentielles des végétaux pour soigner, se faire du bien, purifier l’air... L’aromathérapie est une des branches de la phytothérapie, terme général qui désigne l’utilisation de la plante dans son ensemble (fleur, racine, feuille…) et sous toutes ses formes (tisanes, sirops…).

Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

On appelle ainsi la fraction odorante volatile extraite des végétaux : fleur, feuille, écorce, bois, zeste, graine...

Elles se présentent sous forme liquide et chacune possède des caractéristiques particulières : leur couleur, leur matière varie d’une plante à l’autre. Véritable parfum concentré, elles ne se mélangent pas à l’eau -comme toutes les huiles- mais à l’alcool ou à n’importe quel corps gras. Sachez également qu’elles s’évaporent : les flacons doivent être toujours convenablement fermés.

Peut-on parler d’alternative aux médicaments?

Les huiles essentielles permettent de combattre certains microbes d’une façon 100% naturelle. Parce que nous avons pris des antibiotiques classiques en trop grande quantité, de nombreux germes se sont habitués à leur action et les ont rendus moins efficaces. Résultat : il faut augmenter leurs doses pour combattre les bactéries devenues résistantes.

Au contraire, l’action des huiles essentielles ne faiblit pas, même si on y fait souvent appel.

La raison ? Elles possèdent chacune plus de 200 substances différentes (et non un principe actif unique comme les médicaments) qui empêchent les microbes d’organiser leur défense. Autre différence avec les antibiotiques classiques: les huiles essentielles n’affaiblissent pas la flore intestinale…

Enfin, en plus d’être antibiotique et donc de lutter contre les bactéries, la grande majorité des huiles essentielles sont également antivirales : elles aident à combattre certains virus.

Comment sont-elles administrées ?

Cela dépend de l’huile essentielle.

  • Elle peut être respirée en posant quelques gouttes sur les poignets, inhalée, diffusée pour assainir une pièce, avalée (par gélules, sirop…),
  • appliquée sur la peau (massages, compresses…),
  • diluée dans le bain… 

Mais quel que soit le mode d’administration, le but est le même : faire pénétrer les huiles essentielles dans le corps pour qu’elles rejoignent la circulation sanguine et atteignent le mal à soigner.

Comment bien choisir ses huiles essentielles ?

Il faut veiller à leur qualité pour qu’elles soient vraiment efficaces. Optez impérativement pour des huiles essentielles 100% naturelles et non synthétiques pour qu’elles ne soient pas toxiques.

On en trouve dans des pharmacies ou des magasins spécialisés. Mieux vaut préférer des produits biologiques (certifiés sans pesticides, ni insecticides ni parabène…) comme ceux estampillés du label HEBDD ou AB. Pranarom, PhytoSun aroms ou Aromathera Pure essentielle sont des marques recommandées par les spécialistes. Côté conservation, les huiles essentielles doivent être préservées dans des flacons en verre coloré ou foncé pour les protéger de la lumière et rangées dans un lieu sec à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Mises en garde

Les huiles essentielles sont très puissantes. Elles doivent être utilisées selon des posologies précises pour éviter les effets secondaires. Ne vous lancez pas dans votre propre mélange : respectez attentivement les recettes, les doses et ne prolongez pas les traitements.

Certains publics doivent être particulièrement vigilants comme les futures mamans (pour qui les huiles essentielles sont interdites jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse), les femmes qui allaitent, les personnes sous traitement, les épileptiques. Elles sont tout simplement interdites pour les enfants de moins de 6 ans.

En cas de doute, parlez-en avec votre pharmacien ou votre médecin aromathérapeute

 

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