INFOS : Les blessures d'âmes

Qui a inventé les blessures de l’âme ?

Les “cinq blessures de l’âme” appelées aussi “les blessures existentielles” ont été découvertes pour la première fois par le psychologue autrichien Wilhelm Reich et approfondies par le psychiatre américain John Pierrakos. Leurs travaux ont ensuite été poursuivis par la thérapeute canadienne, Lise Bourbeau. 

Cette dernière a écrit le livre Les cinq blessures de l’âme qui empêchent d’être soi-même. Ce livre a été repris dans de nombreux ouvrages de développement personnel. En 2015, elle publie le livre La guérison des 5 blessures dans lequel elle actualise ses recherches et donne des conseils pour guérir de ses blessures. 

Définition des blessures de l’âme 

Les blessures de l’âme sont au nombre de 5 et sont, par « ordre chronologique », le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Selon Lise Bourbeau, la blessure de rejet est celle qui intervient le plus tôt dans l’enfance et l’injustice est celle qui se développe la plus tardivement, d’où le terme “par ordre chronologique”.

Nous tenons toutefois à apporter une précision concernant l’ordre chronologique des blessures. De nombreux articles à ce sujet et tous mettaient en avant le fait que les blessures de l’âme se développaient majoritairement dans l’enfance, voire la très jeune enfance, sans donner d’âge particulier. Il n’y aurait donc pas forcément d’ordre chronologique comme l’indique Lise Bourbeau. Personnellement, nous sommes plus d’avis avec cette seconde théorie. Pour nous, les blessures de l’âme quelles qu’elles soient interviennent majoritairement dans l’enfance et peuvent également intervenir à la suite d’un événement traumatisant.

Les blessures de l’âme sont des blessures très profondes souvent transmises par les parents (et/ou des figures d’attachement) de façon inconsciente à travers leur comportement, leurs peurs, leurs angoisses, l’éducation et tant d’autres choses reliées à leurs propres blessures. Celles-ci sont ancrées dans le subconscient des enfants puis des adultes qu’ils deviendront. 

Cela a pour conséquence d’influer sur la vie d’une personne car elles vont conditionner ses pensées, ses comportements, ses émotions et son relationnel. L’égo, pour empêcher la personne de souffrir chaque fois qu’une de ses blessures est activée face à une situation, un comportement, une parole ou une personne, va l’inciter à porter un masque. Il s’agit d’un mécanisme de défense pour l’éviter de souffrir. Enfin, en principe. En réalité, cela n’a pas du tout l’effet escompté. Bien au contraire, ce masque ne va qu’entretenir et nourrir les blessures.