Humiliation

 

L’origine de la blessure d'humiliation

On a été rabaissé, dégradé, vexé ; on s’est senti honteux.

Entre 1 an et 3 ans, au moment où l’on apprend à être indépendant physiquement dans le développement des fonctions du corps (manger seul, aller aux toilettes, être propre la nuit, etc) ; l'enfant s'est senti humilié (parce qu'il n’était pas assez propre ou ne manger pas assez vite, etc).

La mère ou la personne qui s'en occupait a exercé un contrôle trop pesant sur l’enfant qui ne s'est pas senti libre, qui n’a pas pu faire les choses à son goût.

 

Le masque : le MASOCHISME

La personne qui porte la blessure de l'humiliation développe un comportement masochiste.

  • Elle se punit, se fait du mal avant que les autres ne le fassent. 
  • Elle se salit en mangeant.
  • Elle porte des vêtements trop serrés qui se déchirent. 
  • Elle recherche à être une bonne personne ; fait beaucoup pour les autres, fait bien pour les autres, mais non pour elle.
  • Elle Ne veut pas déranger. 
  • Elle est souvent dans le « trop » : trop de travail, trop de matériel, etc. Avec la peur que si ce n'est pas assez, c'est honteux.
  • Elle a peur de perdre sa liberté pour avoir été brimé dans sa liberté étant jeune. 
  • Elle s’arrange pour ne pas être libre mais veut rendre service à tout le monde. 
  • Elle fait l'éponge vis-à-vis de quelqu’un dans le malheur. 
  • Elle n'aime pas aller vite. 
  • Elle est sensuelle et fusionnelle.
  • Elle compense et se récompense par la nourriture, de préférence avec des aliments riches en gras. 
  • Elle aime beaucoup danser et en profite pour exprimer sa sensualité, danse pour le plaisir de danser.

La blessure d’humiliation est la plus difficile à voir. La personne se punit beaucoup en croyant punir l'autre et s'attire des gens et des situations humiliantes pour elle-même. Par exemple ne pas s’aimer dans son apparence physique et attirer un/une partenaire qui flirte avec d'autres.

 

La peur : la LIBERTÉ

  • La personne se sent prise entre deux personnes ou deux situations.
  • Elle se sent débordée et a très peu de temps pour elle.
  • Elle se sent déstabilisée lorsque les gens sont souffrants autour d’elle.
  • Elle se sent honteuse de son apparence physique.
  • Elle se sent coupable d’avoir du plaisir.
  • Elle a peur qu’on voit qu’elle déborde (nourriture, boisson, sexualité, etc.).
  • Elle a peur de manger à sa faim devant les autres.
  • Elle a peur d’être jugée sur son apparence.
  • Elle a peur d’être abaissée, humiliée (rougir, avoir honte).
  • Elle a peur de blesser l’autre.
  • Elle a peur de passer pour égoïste, sans cœur, si elle répond à ses besoins.
  • Elle a peur d’être indigne de sa famille ou de son employeur, etc.

 

Le besoin : la LIBERTÉ

  • La personne brime son besoin de liberté en prenant trop sur ses épaules, se retrouvant au service des autres. Ce faisant, elle brime ses besoins car elle craint de déborder.
  • Elle s’assied, jambes écartées, et choisit une chaise ou un fauteuil trop petit, inconfortable.
  • Elle se convainc que tout ce qu’elle fait pour les autres lui fait énormément plaisir et qu'elle écoute ses besoins en le faisant.
  • Elle excelle à dire que tout est bien, et trouve des excuses à ceux qui l'ont humilié.
  • Elle demande difficilement car elle croit qu’elle peut obtenir plus que les autres.
  • Elle veut que les autres devinent ce qu'elle désire, comme elle le fait pour ceux qui l’entourent.

La personne alimente son besoin chaque fois qu'elle se rabaisse, se compare en se diminuant, s'accuse d'être trop gros, sans volonté, profiteur, etc.

 

Les forces cachées

  • Elle est audacieuse, aventurière.
  • Elle est bonne médiatrice.
  • Elle est serviable, altruiste.
  • Elle sait se faire plaisir.
  • Elle a du talent d'organisation.

 

En voie de guérison…

  • La personne prend le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres.
  • Elle est capable de faire des demandes sans se croire dérangeante.
  • Elle se sent plus libre en arrêtant de se créer des limites.

 

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