Et si les exploits mythologiques du plus célèbre des héros grecs cachaient un langage secret des étoiles ?
Les 12 travaux d’hercule, épreuves légendaires de force et de sagesse, trouvent une étrange résonance dans les 12 signes du zodiaque — chacun porteur de défis, de talents et de transformations intérieures.
Ce parallèle fascinant nous invite à un voyage symbolique où chaque signe astrologique incarne un travail sacré : celui de grandir, se dépasser, et révéler sa nature profonde. De l’impétueux Bélier au mystique Poissons, découvrez comment ces quêtes mythiques éclairent nos propres chemins spirituels.
L’astrologie vue autrement
Le zodiaque est le schéma universel. Quoique l’homme puisse faire et inventer, tout porte la marque de ce schéma. En Égypte, en Chine, au Japon, en Inde, au berceau de toutes les humanités, on trouve la signature du ciel.
Un zodiaque fait référence aux positions cosmiques au moment de votre naissance. L’astrologie est le terme générique pour l’étude des corps célestes. Elle est une connexion entre l’homme et l’immensité de l’univers.
Que vous soyez sceptique ou croyant, vous tombez dans un signe astrologique. Mais l’astrologie est beaucoup plus compliquée que la simple position du soleil le jour de votre naissance. Il y a la position des planètes du système solaire à un moment particulier de la journée, du mois, ou de la saison. Il en va de même pour la lune. Ainsi, l’astrologie est un mélange de mathématiques et d’intuition, et il n’y a pas d’affirmations substantielles qui prouvent que l’alignement céleste affecte notre personnalité.
À travers les mythes et les religions de tous les peuples, on retrouve des traces de l’initiation à l’alchimie spirituelle : le même langage, la même sagesse, seules les formes varient.
On y apprend comment l’homme doit travailler pour devenir un être supérieur, un héros, une divinité…
Ainsi, nous devons faire sans cesse des efforts pour nous perfectionner. Et même si nous ne réussissons pas, nous serons au moins justifiés devant le Ciel. Jamais le Ciel ne nous accusera de ne pas avoir pu réussir ; ce sont les efforts qui comptent, et ils dépendent de nous. Ainsi, lorsque le Ciel verra que nous ne cessons de fournir des efforts, la décision sera prise en haut de nous donner tout ce que nous demandons, et la joie, la lumière, la beauté ainsi que la liberté se déverseront sur nous.
Ces cadeaux seront choisis d’après celui qui les aura demandés, en tenant compte de son caractère, de sa structure, de ses affinités, du travail qu’il aura accompli et de ce qui est nécessaire à son évolution.
Correspondances initiatiques
Nous avons beaucoup de choses à apprendre de la Nature. Nous prenons beaucoup de précautions pour nous détacher d’elle, pourtant, c’est elle qui nous montre l’exemple à travers ses cycles, son rythme, son harmonie et tant d’autres choses !
La loi du rythme prend toute sa dimension avec les saisons !
Voici ci-dessous un bref récapitulatif des points forts du zodiaque initiatique, signe par signe, répartis par quadrant. En les gardant présents à l’esprit, ils permettent de mieux comprendre comment les correspondances signes/épreuves ont été établies dans le cadre de cette réflexion.
Aussi, en les associant avec leur saison, lorsque nous écoutons nos signes avec Dame Nature, voilà ce que l’on peut entendre :
LE NETTOYAGE DE LA NEGATIVITE ET LA TRANSFORMATION DES PULSIONS DESTRUCTRICES :
• Bélier : apprendre la pensée juste et positive, premier travail du postulant
• Taureau : maîtriser les pulsions de désir
• Gémeaux : pratiquer l’innocuité verbale.
En lien avec le printemps. Lorsque le soleil entre dans le Bélier, c’est le début du printemps, le jaillissement des forces de la nature, l’éclatement des bourgeons. Cet élan se poursuit dans le Taureau et les Gémeaux avec l’apparition des feuilles et des fleurs.
LA TRANSFORMATION DE L’EGO INFERIEUR EN AME :
• Cancer : transformer le ressenti en intuition
• Lion : vaincre l’orgueil et l’égoïsme
• Vierge : acquérir la sagesse et l’altruisme.
En lien avec la saison d’été. Avec la constellation du Cancer commence l’été : la graine se forme. Avec la constellation du Lion, le fruit mûrit, et une fois qu’il est mûr, on fait la récolte avec la constellation de la Vierge.
L’EPANOUISSEMENT DE L’AME INDIVIDUELLE VICTORIEUSE DU PSYCHISME :
• Balance : accepter l’amour et transformer les dualités en harmonie
• Scorpion : se délivrer de tout désir inférieur et le transformer en aspiration spirituelle
• Sagittaire : mettre l’ego à sa juste place d’instrument de l’Âme et de l’Esprit.
En lien avec l’automne. Puis, c’est l’automne, les signes de la Balance, du Scorpion, et du Sagittaire : on cueille les derniers fruits, les feuilles tombent, la végétation meurt et se décompose.
LA RESPONSABILITE SPIRITUELLE PAR RAPPORT A LA COLLECTIVITE :
• Capricorne : se libérer de l’emprise de la Matière
• Verseau : transformer toute « séparativité » en une unité éclairée
• Poissons : délivrer la communauté de son karma passé et l’aider à se purifier.
En lien avec l’hiver. Enfin vient l’hiver avec les signes du Capricorne, du Verseau et des Poissons : la graine est enfouie dans le sol où elle meurt et s’assimile à la terre ; mais c’est de cet état d’indifférenciation que naissent les nouvelles semences pour de nouveaux jaillissements et de nouvelles floraisons.
Les douze signes du zodiaque comme source d’épanouissement personnel
Chaque signe du Zodiaque possède un aspect positif et un aspect négatif. Le disciple doit, comme Hercule, lutter contre chacun des aspects négatifs et, au contraire, développer en lui les aspects positifs.
Posons donc un regard sur cet enseignement et imaginons que l’individu doit traverser tous les signes du zodiaque un à un, et donc lutter en lui-même contre ces ennemis que sont les sangliers, les loups, les lions, les taureaux, les oiseaux, les chèvres, les scorpions, etc.
Ainsi, l’homme doit lutter contre le loup et le sanglier de Mars (le Bélier) et nourrir en lui le désir de faire des sacrifices nécessaires à la germination.
L’homme doit vaincre la matérialité et la sensualité du Taureau et acquérir sa patience, sa ténacité et sa force.
Il doit lutter contre les tendances nocives des Gémeaux, l’intellect prompt à tromper, à critiquer, à calomnier, mais être toujours prêt à exécuter les prescriptions de l’amour et de la sagesse.
Il doit maîtriser l’émotivité, l’imagination crépusculaire et désordonnée du Cancer, favorisée par la Lune, mais devenir sensible aux courants spirituels, avoir le désir d’élaborer sa vie et de purifier toutes les forces qui lui sont données.
Il doit vaincre la fierté orgueilleuse et l’ostentation du Lion, mais développer sa noblesse, sa grandeur, sa droiture.
Il doit vaincre l’étroitesse d’esprit, la sécheresse et l’avarice de la Vierge, mais apprendre sa pureté, son goût de l’ordre et de la méthode.
Il doit vaincre la paresse et l’indécision de la Balance, et développer son besoin d’harmonie et de beauté.
Il doit triompher de la jalousie et des passions sexuelles du Scorpion et être toujours prêt à mourir à tout ce qui est inférieur, comme l’enseignait Jésus quand il disait : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra ».
Il doit lutter contre l’instinct de révolte et l’instabilité du Sagittaire mais être capable de s’élever constamment jusqu’à la Source, d’avoir une pensée puissante et de défendre la citadelle des Initiés, des enfants de Dieu. Le Sagittaire est le défenseur ; il est monté sur les remparts où il veille, l’arc tendu, pour protéger la cité des fils et des filles de Dieu.
Il doit vaincre l’orgueil, la dureté et l’intransigeance du Capricorne pour atteindre, par la méditation et la contemplation, les plus hautes cimes des montagnes spirituelles.
Il doit vaincre l’individualisme, le besoin de scandale et de révolte du Verseau pour se fondre dans l’immense communauté de la fraternité universelle, dans la vie cosmique.
Il doit échapper aux brumes et aux prisons intérieures des Poissons, mais apprendre l’abnégation, le renoncement et le sacrifice.
Voilà cette histoire passionnante de nos signes.
Pourquoi y a-t-il 12 mois dans l'année ?
Les astronomes de Jules César ont expliqué la nécessité de 12 mois dans une année et l'ajout d'une année bissextile pour synchroniser avec les saisons. À l'époque, il n'y avait que dix mois dans le calendrier, alors qu'il y a un peu plus de 12 cycles lunaires dans une année.
Les mois de janvier et février ont été ajoutés au calendrier et les cinquième et sixième mois originaux ont été renommés juillet et août en l'honneur de Jules César et de son successeur Auguste. Ces deux mois comptaient tous deux 31 jours pour refléter leur importance, ayant été nommés d'après des dirigeants romains.
Pourquoi sept jours par semaine ?
Si les mois, les années et les jours peuvent être directement liés à des événements astronomiques comme la rotation de la Terre autour de son axe ou une orbite complète du Soleil, une semaine représente curieusement 23 % d'un mois lunaire. Néanmoins, cette mesure est utilisée depuis des millénaires, de la Chine à l'Inde, en passant par le Moyen-Orient et l'Europe.
L'utilisation de la semaine de sept jours remonte aux Babyloniens, doués en astronomie, et au décret du roi Sargon Ier d'Akkad vers 2300 av. J.-C. Ils vénéraient le nombre sept, et avant l'invention des télescopes, les principaux corps célestes étaient au nombre de sept (le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles à l'œil nu).
La semaine de sept jours est également étroitement liée au judaïsme et à l’histoire de la Genèse, Dieu se reposant le septième jour.
Pourquoi les minutes et les heures sont-elles divisées en 60 ?
Lorsque l'heure a été divisée en 60 minutes, constituées de 60 secondes, le nombre 60 a peut-être été choisi pour sa commodité mathématique. Il est divisible par un grand nombre de nombres plus petits sans reste : 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20 et 30.
Comme vous pouvez le constater, c’est l’empreinte humaine qui a décrété les jours, les mois, les années et cela a contribué à nous déconnecter de Dame Nature. Il existe une treizième planète qui a été cachée aux yeux de tous. Elle est appelée Le Serpentaire.
C’est une constellation du zodiaque qui n'apparaît pas en astrologie traditionnelle. Son nom varie selon que l'on se réfère à la mythologie grecque (Ophiuchus) ou à la mythologie romaine (Serpentaire). Le Soleil traverse cette constellation lors de son parcours dans l'écliptique en une année, entre le 29 novembre et le 18 décembre. Définie vers 400 av. J.-C., cette treizième constellation empiète sur l’écliptique entre celles du Scorpion et du Sagittaire.
Ce qui correspondrait à dire que si vous êtes né :
• Entre le 19 avril et le 14 mai, vous êtes Bélier
• Du 15 mai au 21 juin, vous êtes Taureau
• Du 22 juin au 20 juillet, vous êtes Gémeaux
• Du 21 juillet au 10 août, vous êtes Cancer
• Du 11 août au 16 septembre, vous êtes Lion
• Du 17 septembre au 31 octobre, vous êtes Vierge
• Du 1er novembre au 23 novembre, vous êtes Balance
• Du 24 novembre au 29 novembre, vous êtes Scorpion
• Du 30 novembre au 18 décembre, vous êtes Serpentaire
• Du 19 décembre au 20 janvier, vous êtes Sagittaire
• Du 21 janvier au 16 février, vous êtes Capricorne
• Du 17 février au 12 mars, vous êtes Verseau
• Du 13 mars au 18 avril, vous êtes Poissons.
C’est du côté de la religion (encore une fois) qu’il faut se pencher pour comprendre pourquoi cette planète a été cachée.
Le serpent, mythe du MAL, et le chiffre 13. Judas, le traître, porte le nombre d'apôtres à treize. Dès lors, le nombre maudit est associé aux affres de Jésus. Depuis, la superstition s'est ancrée dans la croyance populaire.
Il faut réaliser que notre calendrier n’est qu’un parmi d’autres. D’autres civilisations utilisent des repères différents pour mesurer le temps. Les Égyptiens, par exemple, recommençaient à 0 chaque fois qu’ils avaient un nouveau roi ! Les musulmans, eux, sont bien plus « jeunes » que nous : leur calendrier commence en 622 après J.-C. Il y a aussi un calendrier français qui a été instauré après la Révolution. Selon lui, nous ne sommes qu’au 3e siècle !
Avant de connaître Jésus-Christ (J.-C.), les Romains comptaient les années à partir de la fondation de la ville de Rome, en 753 avant J.-C. Les années avaient dix mois et commençaient le premier mars. Le mois de septembre était donc le 7e mois de l’année (il y a le mot sept dans septembre…).
Les années ne duraient que 355 jours. On prenait forcément de l’avance : alors qu’il restait 10 jours à la Terre pour finir son tour du Soleil, les Romains avaient déjà fêté le jour de l’an ! Pour se remettre en phase avec lui, ils ajoutaient quelques jours au calendrier tous les deux ans, entre le 23 et le 24 février.
Afin de régler ce problème pour de bon, Jules César a ajouté 90 jours au calendrier. L’an 46 avant J.-C. a compté 445 jours ! C’est aussi lui qui a introduit les années bissextiles, qui comptent 366 jours.
Beaucoup plus tard, en 532 après J.-C., un moine du nom de Denys le Petit a calculé que le Christ devait être né en 753 après la fondation de Rome. On a donc remis le compteur à 0 à partir de là. Euh… pas vraiment à 0, parce que les Romains ne connaissaient pas ce chiffre ! Notre calendrier a donc commencé en l’an 1.
Les astrologues et les astronomes se disputent la véracité de ces histoires anciennes. Quoi qu’il en soit, cette planète ou constellation existe et le doute subsiste. Il faut simplement admettre qu’avec ce calendrier, nous revenons au cycle de la lune avec 13 mois de 28 jours qui font 364 jours.
Et là, nous retrouvons le vrai cycle de la nature.
Eveillement vôtre.
Jean Pierre
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