Quel attitude adopter pour lui faire prendre conscience ?
Notion des mauvaises fréquentations de votre ado et comment venir en aide à son enfant. Votre enfant est en plein dans l’adolescence et il vous donne des sueurs froides dans le dos.
Et pour cause, vous voyez ses fréquentations d’un mauvais œil, mon ado à de mauvaises fréquentations.
- Comment réagir ?
- Quand devez-vous vous en inquiéter ?
- Comment lui venir en aide ?.
Beaucoup de questions défilent dans votre tête auxquelles vous ne parvenez pas à trouver des réponses. Bien que la solution magique n’existe pas pour tous les problèmes, la première action que je vous propose est de rechercher les raisons de cette mauvaise fréquentation.
Vous reconnaissez tout de même que votre enfant a grandit. Il est donc normal qu’il choisisse lui-même ses amitiés. Votre inquiétude grandit face à ses amitiés ? Vous avez vos raisons.
Cependant savoir réagir aux mauvais comportements de votre fils est gage de savoir vivre. Dans le pire des cas, il vous faut savoir comment se faire aider si les actions que vous entreprenez ne vous réussissent point.
Pour résumé, vous aurez à travers ce texte une liste non exhaustive de pistes vous permettant de voir un peu plus clair.
Demandez-vous les raisons de cette mauvaise fréquentation
Votre enfant n’obéit plus aux règles élémentaires simples pourtant combien importantes pour l’harmonie à la maison. Il sort quand il veut sans laisser le lieu de sa destination. Rentre à n’importe quel moment sans se soucier de qui sinon de quoi que ce soit.
Ses bulletins scolaires ne sont guère reluisants, un absentéisme grandissant. Et pourtant, il y a quelques temps en arrière, votre petit se faisait passer pour être un ange. Après une petite analyse, il n’y a pas de doute, votre enfant est sous l’influence d’un de ses pairs.
Il faut vite faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
Avant d’aller à la recherche de solutions , je vous recommande de chercher les raisons de cette mauvaise fréquentation autour de vous. Bien que tous les enfants puissent être à un moment donné victimes de mauvaises fréquentations, votre enfant n’est pas arrivé là pour rien.
Voici quelques facteurs qui font que votre enfant a des mauvaises fréquentations :
Votre enfant peut traverser une période de doute, d’angoisse ou même de peur considéré comme des moments propices sans que vous ne vous en rendiez compte.
La détérioration des liens familiaux : Le désœuvrement, les tensions dans les foyers où on ne sait pas très bien qui du père ou de la maman porte la culotte, la séparation des parents peut inciter votre enfant à aller se faire voir ailleurs dans sa deuxième famille.
Votre enfant d’habitude timide ou hyper protégé sur les bords peut se retrouver sous l’influence d’un autre hyper branché et casse -cou qui n’arrête pas de le mener en bateau.
Les adolescents dans leur grande majorité, aiment s’identifier à leurs pairs. Il se peut que votre enfant en fasse partie. Cela peut donc le rendre influençable. Là où le bât blesse, c’est qu’il peut ne plus savoir comment s’en sortir.
En tant que parent, lorsque vous vous apercevez que votre enfant emprunte le mauvais chemin, vous avez des raisons de vous inquiéter et de vous demander comment réagir ?
Savoir réagir aux mauvais comportements de votre fils
Votre ado est en pleine découverte de son autonomie. Cela n’empêche qu’il a besoin de votre encadrement.
Vous êtes donc en droit de lui manifester votre opposition ou votre mécontentement lorsque vous le soupçonner de fréquenter des gens peu recommandables.
Pour lui éviter d’être trop influencé, il est important de :
Lui établir des limites claires et précises lorsque certaines de ses relations vous inquiètent. Quitte à lui de les transgresser ou pas.
Critiquez l’insolence ou les gestes déplacés de son ami ayant eu lieu en votre présence sans pour autant attaquer de façon délibérée ou personnelle son ami. Votre enfant pourra alors comprendre de par lui-même qu’en fait vous ne critiquez son ami mais sa façon d’être. Mais vous remarquez que la plupart du temps, les ados aiment se frotter aux gens qui sont différents de lui ou à ses semblables. Si vous avez bien compris, plus vous parlerez des défauts de ses amis, plus votre petit sera tenter de les imiter.
Dans la mesure du possible, proposez à votre ado des activités pouvant lui permettre de se détourner de ses amis. Mais là encore, reconnaissez que la bataille n’est pas gagnée pour autant.
Donnez-vous le temps pour écouter ses remarques à lui. Ce n’est pas parce que votre enfant a des mauvaises fréquentations que vous allez couper les ponts avec lui. Bien au contraire, montrez lui que vous l’aimez et qu’il bénéficie de votre présence à n’importe quel moment.
Orientez vos discutions sur les risques qu’il court en fréquentant tels ou tels amis bien que vous ne pouvez pas décider à sa place.
Lui expliquer les raisons de vos réticences face à ses amis. Même si vous ne pouvez pas lui interdire de continuer à entretenir des rapports amicaux avec qui il veut, mais au moins vous serez en mesure d’aplanir vos divergences.
Évitez d’interdire à votre enfant de voir ses amis en question. Si vous le faites, cela l’inciterait plus à les voir.
Faites-lui confiance quand bien même que vous n’avez pas à avoir confiance en ses amis. Après tout, votre ado n’est plus un enfant. Seulement il se cherche et il a besoin de modèle. Acceptez qu’il se face des expériences bonnes ou mauvaises. C’est à lui de faire son choix.
Faites de ses amis vos alliés. Toutes les langues sont unanimes que la meilleure réaction que vous pouvez avoir, c’est de chercher à gagner l’amitié des amis de votre enfant parce que vous en aurez besoin au moment venu. Comment y arriver ? Je vous suggère d’être malin. En accord avec votre fils, invitez quelques-uns de ses amis à un déjeuner au cours duquel vous en profiterez pour mieux faire leur connaissance. Vous jugerez de vous-même si votre fils a raison ou non de continuer des amitiés avec un tel ou un autre.
Si vous êtes une famille monoparentale, n’hésitez pas à battre en rappel tous les membres de la famille afin que chacun donne son avis sur la question.
Comment se faire aider ?
Malgré votre bonne volonté et toutes les actions entreprises pour voir votre enfant revenir sur le droit chemin, si vous supportez mal la situation, vous pouvez demander de l’aide. Si votre enfant n’a pas encore abandonné les bancs de l’école, vous pouvez demander conseils auprès de son professeur principal, des éducateurs scolaires ou même du directeur pourquoi pas afin que votre ado puisse bénéficier des services offerts à cet effet.
Vous pouvez aussi vous orientez vers des travailleurs sociaux tels qu’un éducateur spécialisé ou un psychologue pour leurs conseils avisés.
Pour résumé
Les mauvaises fréquentations de votre enfant ne sont pas à prendre à la légère. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, elles peuvent anéantir tous les efforts que vous avez fournis jusque-là.
C’est pourquoi, si malgré tous vos efforts pour le faire fléchir rien ne change, vous êtes en droit de demander de l’aide autour de vous en occurrence à des professionnels afin de vous permettre de mieux intervenir
Jalousie envers le petit frère (ou la petite soeur) : un signal de détresse de l’enfant
L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur peut s’avérer être un évènement traumatisant pour un enfant. Traumatisant car un élément essentiel à son équilibre est en danger : l’attachement.
Un déficit d’attention des parents et notamment de la figure d’attachement (souvent la maman) va remettre en cause son estime et sa sécurité intérieure jusqu’à l’apparition d’une véritable haine envers le nouvel arrivant qu’il considère comme privilégié car il bénéficie de l’attention qui lui était accordée auparavant. Les journées ne font que 24 heures et le temps n’est pas extensible malheureusement. De plus, même s’il a entendu que l’amour ne se divise pas, il doute que la quantité soit identique à « avant », quand il était seul.
Il peut ainsi ressentir une profonde peur d’être abandonné et une honte d’être rejeté…
D’autant que l’impression de l’enfant est corroboré par les statistiques :
Dans une enquête 87% des mères et 85% des pères ont admis favoriser le plus jeune des enfants. Au niveau du comportement, un enfant qui vit si mal cette situation montre les signes suivants :
- régressions
- agressivité
- provocations
- colères fréquentes
- pleurs
- disputes répétées avec le petit frère ou la petite soeur en présence de la figure d’attachement
- réclamation d’attention extrême
- ou à l’inverse : mutisme et retrait (émotions étouffées)
Ce ne sont pas des caprices mais bien des réactions de stress qui dénote de l’insatisfaction de besoins fondamentaux et une tentative désespérée d’y accéder.
Comment réagir pour aider l’enfant ?
Isabelle Filliozat donne les conseils suivants :
- Répondre aux signaux d’attachement de chacun (en regardant, souriant, câlinant, disant un mot gentil)
- Fournir une attention individualisée en consacrant à chacun un temps exclusif
- Ecouter la détresse de l’enfant et reconnaitre oralement le mal-être.
- S’entendre sur un signe commun pour signifier un sentiment de manque d’attention (de plus ce signe partagé renforce la complicité)
- Garder à l’esprit le « réservoir » d’amour de l’enfant et penser qu’il se vide régulièrement si on ne l’alimente pas
Par Mourad Radi -